rencontre : dessiner le poème / écrire le dessin

rencontre avec Valérie Linder

mardi 19 mars a 19h30

Une rencontre autour des différents ouvrages de Valérie Linder, à la fois illustratrice et poétesse. Elle évoquera avec nous son travail et les nombreux liens qui se tissent entre le poème et le dessin. Valérie Linder présentera des extraits de ses livres pour partager son travail de traduction passant du texte à l’image et inversement.

La rencontre a lieu dans le cadre de "thé, café, poésie" organisée par la fédération des cafés-librairies de Bretagne à l'occasion du printemps des poètes.

Une exposition d'originaux de Valérie Linder sera organisée du 28 février au 19 mars.

Poésie et images sont au cœur de ces rencontres avec Valérie Linder. Illustratrice, plasticienne, elle enseigne et multiplie ses collaborations avec des poètes : Amandine Marembert, Albane Gellé, Agnès Domergue, etc. Sa technique favorite, l’aquarelle et les crayons de couleur, lui apporte une grande liberté d’expression. Sa palette colorée expérimente un langage avec sa propre grammaire.

Dans l’œuvre de Valérie Linder, la poésie est partout et à la portée de chacun et chacune. Elle s’immisce et s’observe dans la vie, la nature, l’amitié, la famille. Autant de thèmes et de « gestes » qui s’exécutent, se transmettent : ceux de l’écriture, du dessin, et ceux par exemple du quotidien, que l’on retrouve dans la collection des Gestes éditée par Esperluète.

Autrice, Valérie Linder écrit et illustre ses livres dédiés à toutes les générations. De nombreuses maisons d’édition ont été séduites par son travail : Esperluète, Chandeigne, CotCotCot, L’Ail des ours, l’Atelier des Noyers, Cadex...

Éditrice, elle crée Dès ce matin et auto-édite notamment Chorégraphie de papier ainsi qu’un tryptique de Leporellos : De l’air à elle, Amiesoeurs, Je suis rivière et une vingtaine de collections de cartes postales.

« Lézarde ou trait de crayon. / Ocre rouge dérobé au mur / ou à la palette. / Eau trouble du pinceau / ou eau verte des canaux : / c’est la peau sensible / de la ville qui vibre sous / les doigts de la voyageuse. / Vous reprendrez bien / une tasse de couleurs... »

(Venise rose le soir , éd. Atelier des Noyers)